Ubu roi – 2016 - metteure en scène
En 2016, je réalise ma première mise en scène avec une troupe d’étudiants de l’Université de La Rochelle, en adaptant Ubu roi d’Alfred Jarry. Une pièce aux confins de l’absurde, avec des personnages aussi grotesques les uns que les autres. Six comédiens sont en scène, dont certains endossent deux, parfois trois rôles. Pour souligner le surréalisme de la pièce, nous intégrons de la marionnette et du théâtre d’ombres et d’objets, un comédien figure l’armée polonaise à lui tout seul, le carton et le papier (épées et couronnes en carton, cheval d’Ubu réalisé avec un manche à balai et une tête en papier) renforcent le côté « pacotille »… car il s’agit bien d’un royaume de pacotille. Je choisis de faire du couple Ubu des nouveaux riches décadents modernes, lunettes de soleil, chaîne plaquée or, peignoir, motifs panthère, se vautrant dans la fête, le détournement de fond et les assassinats… J’ai voulu montrer à quel point ces deux êtres pouvaient être ridicules, jusque dans leur cruauté et leur folie ; et la fragilité de tout système politique, qui peut se voir rapidement accaparé par des personnages dangereux pour la démocratie.
Représentations à la Maison de l'Étudiant en mars - avril 2016.
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Avec Yohann Conan, Elise Nocquet, Clément Maturin, Apolline Correia, Madeleine Lecroat, et Jean Monnier
Assistanat à la mise en scène, régie plateau, costumes & accessoires : Elsa Nouraud
Bienveillance – 2016 – comédienne et dessinatrice
En 2016, dans le cadre de l’Université de La Rochelle, nous travaillons sur un projet croisé avec mon amie et metteure en scène Claudie Landy. Nous avons le coup de cœur pour la pièce Bienveillance de l’autrice québécoise Fanny Britt. Je commence à l’adapter en bande dessinée et nous nous lançons dans une mise en scène avec les dessins projetés sur grand écran en fond de scène. J’interprète un des personnages, nous sommes cinq sur scène. C’est une pièce sensible, à fleur de peau, parfois tragique et parfois très drôle. Nous avons voulu rendre cette belle fragilité à la fois par le jeu et par le dessin, les deux se répondant.
Il s’agissait plus d’un travail « en chantier », car nous avons eu très peu de temps pour répéter et mettre au point un dispositif plus immersif.
Présentation en avril 2016, à la Maison de l'Étudiant.
